Robert Ménard : "Être Français c'est (...) être européen, blanc et catholique"

Le maire de Béziers a fait polémique après avoir affirmé que le vivre-ensemble est une invention", lors d'une interview sur LCI, ce lundi 5 septembre.

Robert Ménard, le 2 décembre 2015

Crédit : PASCAL GUYOT / AFP

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Le maire de Béziers, Robert Ménard, a une nouvelle fois créé la polémique, ce lundi 5 septembre. Ce proche du Front national a évoqué une classe de sa ville comptant "91% d'élèves musulmans". À l'antenne de LCI, il explique que "dans une classe du centre-ville de chez (lui), 91% d'enfants musulmans, évidemment que c'est un problème, il y a des seuils de tolérance". Il ajoute : "Être Français c'est aussi, comme le disait le général de Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr", a estimé l'élu, répondant à la question "être Français, c'est être blanc?".

"Le vivre-ensemble c'est une invention (...) bien sûr que les gens n'ont pas envie de vivre ensemble ! Les gens en ont ras-le-bol de l'immigration, des clandestins, a-t-il ajouté, assurant que l'islam et la chrétienté n'(avaient) pas le même statut dans notre pays et ne (devaient) pas l'avoir". En tant que catholique lui-même, il a assuré "avoir une attitude charitable personnellement" mais "en termes de politique, il faut arrêter avec la vague migratoire".

Sur Twitter, les internautes s'indigent des propos du maire de Béziers via le hashtag #VulgariseCommeMénard. En mai 2015, il avait déjà suscité un tollé en évoquant "64,6%" d'élèves de confession musulmane dans les écoles publiques de Béziers, une estimation basée sur "les chiffres de (la) mairie". Une enquête avait été ouverte pour vérifier l'existence éventuelle de fichiers illégaux à la mairie, avant d'être classée sans suite. Dans un tweet le jour de la rentrée des classes, Robert Ménard avait déjà écrit: "#rentreedesclasses : la preuve la plus éclatante du #GrandRemplacement en cours. Il suffit de regarder d'anciennes photos de classe". Le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du Front national, a rappelé que, pour lui, "Marine Le Pen (était) la seule qui incarne la possibilité qu'on change de politique".

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