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Résiliation du contrat Écomouv' par l'État : quel avenir pour les portiques écotaxe

ÉCLAIRAGE - La résiliation du contrat Écomouv' devrait coûter cher à l'État et pose la question de l'utilisation des portiques.

Un portique écotaxe
Crédit : THOMAS BREGARDIS / AFP
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Claire Gaveau & Éric Vagnier
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"Fiasco", "folie budgétaire"... Les députés écologistes et UMP n'ont pas de mots assez durs pour qualifier la situation. L'État a annoncé jeudi 30 octobre, la résiliation du contrat avec Écomouv', société française jusqu'alors responsable de la mise en place et de la collecte de la taxe. Une décision qui pourrait coûter plus d'un milliard d'euros à l'État, avec au cœur de ce projet Écotaxe, la question des portiques. Que faire de ces installations dorénavant inutiles dès lors que cet impôt est mort-né ? 

130.000 euros par portique

La première option apparente est le démontage et le stockage de ces 173 installations. Or, cela a un coût supplémentaire non négligeable : 130.000 euros par portique, selon nos estimations.

Si Le Figaro annonce un chiffre moindre avec un coût total compris entre 7 et 13 millions d'euros, soit entre 40.000 et 75.000 euros par portique, la somme annoncée reste très importante pour l'Etat. Et pour cause : le contrat signé avec le consortium français n'envisageait pas le démontage de ces installations.

Une reconversion envisageable

Le secrétaire d'État aux transports, Alain Vidalies, a avancé ce vendredi qu'un recyclage était aussi envisageable. Soufflée par certaines organisations patronales de routiers, l'idée serait de "garder les équipements de contrôle prévus dans le contrat Écomouv'", explique Aline Mesples, présidente de l'Organisation des Transports Européens (OTRE).

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Mais alors, pour quelle utilité ? Contrôler le paiement d'une vignette ou contrôler la circulation des véhicules étrangers sur le sol français et permettre un contrôle automatique des règles de cabotage. Pour Aline Mesples, cela permettrait de "récupérer des ressources à la fois sur les charges sociales et fiscales pour des transporteurs étrangers qui travailleraient illégalement en France". 

La marche arrière de l'État, Ségolène Royal en tête, devrait coûter cher : 800 millions d'euros d'indemnités de résiliation, auxquels il faut ajouter 16 millions de loyer par mois.Sans parler d'un manque à gagner de 450 millions d'euros d'impôts annuel. Le casse-tête est loin d'être terminé pour le gouvernement. 

À écouter

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