Régionales 2015 : "Manuel Valls, pompier ou pyromane ?"

On refait le monde avec :

-Xavier Couture
-Ivan Levaï
-Christian Menanteau
-Gaspard Koenig
En évoquant une possible fusion des listes droite-gauche au second tour des régionales face à Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais/Picardie, Manuel Valls a mis dans l'embarras, voire mécontenté, son camp et a ravi le FN. "Ce qui m'intéresse, c'est le fait qu'il persiste et signe" explique Xavier Couture, qui dresse un constat clair. Selon lui, le Premier ministre "prend acte d'une recomposition politique qui dépasse largement les régionales". Il y a dans la tête de Manuel Valls un parti 'républicain'" opposé à une "droite recomposée" radicale.

Manuel Valls reste tout seul sur sa barricade

Yvan Levaï

Par son message, Manuel "dit que les Républicains de Sarkozy sont coincés entre les Républicains" et le PS. L'aile gauche des Républicains va rejoindre un "grand parti" appelé de ses vœux, qui va de Laurent Fabius ou Ségolène Royal jusqu'à Jean-Pierre Raffarin.

Pour Ivan Levaï, le Premier ministre donne le sentiment de "rester sur sa barricade tout seul". Le journaliste estime que son comportement tient à son "histoire personnelle", précisant que pour le chef du gouvernement, penser que le Front national obtienne une position quasiment hégémonique à la droite de la droite est "profondément insupportable". Gaspard Koenig estime que le front "républicain" appelé à se constituer est cohérent avec des personnes qui partagent exactement les mêmes idées, face à une recomposition de parti souverainiste, étatiste, réactionnaire et conservateur.