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            Marine Le Pen à Paris le 13 juillet 2015.
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
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Anne Hidalgo a "poussé les murs" pour accueillir les réfugiés syriens et irakiens à Paris la semaine dernière. Preuve de sa bonne volonté, la maire de Paris avait même publié un tweet de bienvenue en français, anglais et arabe. Une attention qui a choquée Marine Le Pen, fermement opposée à l'accueil des migrants.
Invité ce mardi 15 septembre de France Inter, la présidente du Front national a justifié le fait d'avoir conseillé, lors d'une réunion publique, à Anne Hidalgo de "se voiler pour dire la bienvenue aux clandestins" à cause de ce tweet. "À partir du moment où elle fait un tweet en arabe, je me dis que la tradition d'accueil va extrêmement loin".
"Elle fait un tweet, un tweet où il y a une image, il y a 'bienvenue' en français, en anglais et en arabe et je trouve que de la part de la maire de la capitale française ,c'est extrêmement choquant", a-t-elle jugé.
Une attaque que n'a pas laissé passer la maire de Paris, en réagissant immédiatement sur Twitter : "J'aggrave mon cas. J'ai même fait un an d'arabe dialectal à la fac. Stop au racisme et à la xénophobie du FN". Et de poster dans la foulée un autre tweet pour pousser les Parisiens à s'engager pour les réfugiés sur jemengage.paris.
Parmi l'afflux de migrants en Europe, qui lui évoque "les invasions vécues au IVe siècle", il n'y a en réalité qu'"une toute petite minorité de réfugiés politiques au sens de la loi applicable, des critères de l'asile politique", a affirmé Marine le Pen.
Par ailleurs, "chacun a de bonnes raisons de fuir la guerre mais il y en a aussi qui combattent. Pendant la Seconde Guerre mondiale il y avait sûrement énormément de Français qui avaient de bonnes raisons de fuir les Allemand et pourtant ils sont allés se battre", a-t-elle dit. "Si j'étais habitante d'un pays en guerre, je me battrais, comme beaucoup de Syriens le font, qui ne partent pas" a-t-elle rajouté.
Quant à François Hollande, qui a jugé "nécessaire" des frappes contre l’État islamique en Syrie, il "a raison trop tard. C'est ce que nous réclamions au Front national depuis longtemps", "que selon le principe de réalité, de la politique du moindre mal, il fallait aux côtés de Bachar al-Assad lutter contre l’État islamique". La perspective d'une reprise du dialogue avec le président syrien est cependant rejetée par le chef de l’État.
    
    
    
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