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Nicolas Sarkozy le 8 avril 2015, à Paris.
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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La réaction de l'UMP ne s'est fait attendre. Dénonçant un "coup de force" du gouvernement, Nicolas Sarkozy a annoncé, dans une interview publiée ce jeudi 21 mai dans le Figaro, "étudier tous les moyens" " pour s'opposer au décret sur la réforme du collège, publié mercredi 20 mai au Journal Officiel.
"Nous étudions tous les moyens parlementaires et juridiques pour nous opposer à ce décret qui organise ni plus ni moins le nivellement de l'école de la République", explique le président de l'UMP qui estime que cette publication au lendemain d'une journée de grève des professeurs, est le contraire de la méthode qui devrait prévaloir dans une République moderne digne de ce nom".
"Il est inadmissible que la représentation nationale n'ait pas son mot à dire sur un sujet aussi central, qui concerne tous les Français, l'école, au prétexte qu'il s'agirait d'un décret", s'emporte-t-il. Il dénonce le "sectarisme" de François Hollande.
Nicolas Sarkozy n'appelle pas toutefois à manifester, comme l'a fait le président du MoDem, François Bayrou, mercredi matin. "Mon rôle n'est pas d'appeler à manifester, mais de demander l'organisation d'un vrai débat démocratique", fait-il valoir. "Et ce débat doit commencer au Parlement. Pour le reste, attendons de voir si le gouvernement continuera à rester sourd face à la montée des protestations".
Parmi les volets de cette réforme, l'ancien chef d'État déplore notamment la "suppression des classes bi-langues", l'instauration de "l'interdisciplinarité". "Que dire de l'objectif affiché, expressis verbis, pardon pour le latin, de supprimer ces valeurs que sont l'effort, la contrainte, la persévérance, tout cela parce qu'il ne faut pas que l'élève s'ennuie?", enchaîne le président de l'UMP.
Si une femme présente une réforme et qu'on est contre, ce n'est pas du sexisme
Nicolas Sarkozy
Il récuse aussi les accusations de "xénophobie" portée par Jean-Christophe Cambadélis, après qu'il eut critiqué les ministres Najat Vallaud-Belkacem et Christiane Taubira. "Mmes Vallaud-Belkacem et Taubira sont Françaises. M'accuser de xénophobie, c'est présenter ces deux ministres comme étrangères", relève-t-il. "Voilà une différence de vue. Si une femme présente une réforme et qu'on est contre, ce n'est pas du sexisme, si un responsable politique de couleur présente un projet et qu'on est contre, ce n'est pas du racisme, si un étranger dit quelque chose et qu'on est contre, ce n'est pas de la xénophobie".
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