Nadine Morano ne se rendra finalement pas à la commission d'investiture de son parti mercredi. Alors qu'elle avait promis d'y aller avec "une valise de mails de soutiens", elle a annoncé mardi qu'elle irait plutôt à Strasbourg. Ce jour-là, François Hollande et Angela Merkel vont s'exprimer conjointement devant le Parlement européen.
Nicolas Sarkozy a saisi cette commission du parti des Républicains la semaine dernière, quelques jours après les propos polémique de Nadine Morano sur "la race blanche" dans l'émission de Laurent Ruquier, "On n'est pas couché". Le président du parti souhaite ainsi évincer son ancienne ministre des régionales dans le grand-est. "Je suis vice-présidente de cette commission d'investiture, je suis également députée européenne, il se trouve que mercredi le président de la République française et Angela Merkel seront à Strasbourg au Parlement européen pour s'exprimer sur la question de migrants et je serai là où je dois être, c'est-à-dire à assumer mes fonctions et donc au Parlement européen et non pas à venir dans une commission traiter de problèmes politiciens", a déclaré Nadine Morano mardi matin sur France 2.
J'ai dit 'La France est un pays de race blanche', je n'ai pas dit 'les Français sont de race blanche'
Nadine Morano
L'eurodéputée en a profité pour réitérer une nouvelle fois ses propos, affirmant tout assumer. "Je ne renierai en rien mon idée gaulliste, mes convictions gaullistes", a-t-elle déclaré, se disant victime d'"une cabale politique et médiatique" pour avoir dit "une évidence de bon sens". "J'ai dit 'La France est un pays de race blanche', je n'ai pas dit 'les Français sont de race blanche'. Je sais que la communauté nationale est composée de tous ses habitants, quelle que soit leur couleur de peau , leur origine, leur histoire, leur croyance ou leur non croyance d’ailleurs", s'est-elle expliquée.
Nadine Morano revendique depuis le début de cette affaire son héritage gaulliste, affirmant avoir emprunté ses propos à des mots prononcés par le général de Gaulle lui-même. Elle s'est d'ailleurs rendue dimanche sur la tombe de l'ex-président à Colombey-les-Deux-Églises pour marquer cette appartenance. Elle a aussi rappelé sa fidélité à Nicolas Sarkozy sur France 2 alors qu'elle affirmait la semaine dernière au Point qu'elle le "dézinguerait". "Je fais partie de ceux qui ne lui ont jamais manqué, dans les moments les plus durs où il était cloué au pilori. Après il fera ce qu'il voudra".
Nadine Morano a par ailleurs marqué sa distance vis-à-vis du Front national. Le FN "prône le retour en arrière de plus de 40 ans, il prône le retour au franc, la fermeture des frontières, le repli sur soi, moi je suis une européenne convaincue", a-t-elle affirmé. "Je n’ai rien à voir avec cela mais je crois que les Français on ne leur parle plus, on a besoin de leur dire la vérité, et la vérité dérange". L'eurodéputée a enfin réitéré sa volonté d'être candidate à la primaire à droite, lançant un appel au financement de sa campagne.
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