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PS : Valls pas contre un changement de nom

Le Premier ministre propose de créer un parti commun ou une fédération des "progressistes".

Manuel Valls à Berlin le 23 septembre 2014.

Crédit : AFP / ODD ANDERSEN

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Manuel Valls propose, dans un entretien à L'Obs publié mercredi 22 octobre, de "bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes", sous la forme d'une fédération ou d'un parti commun, face à la "menace d'une droite dure et d'une extrême droite qui progresse".

Dans cet entretien à paraître, dont des extraits ont été publiés par le futur ex-Nouvel Observateur sur son site internet, Manuel Valls se dit également "pourquoi pas" favorable à un changement de nom du Parti socialiste, une idée qu'il avait portée en 2007 et en 2011 et qui avait suscité d'importants remous dans le parti.

"Mais ce changement (de nom) ne peut être que l'aboutissement d'un processus", juge le chef du gouvernement, qui défend, dans cet entretien réalisé samedi, une gauche "pragmatique, réformiste et républicaine" sans inclure le qualificatif "socialiste".

"Depuis la refondation du PS au congrès d'Epinay de 1971, la gauche réinvente le monde dans l'opposition, puis elle gouverne de façon pragmatique, mais comme elle ne l'assume pas, elle perd les élections", critique Manuel Valls. Jugeant que les partis, dont le "verticalisme" ne "fonctionne plus", "doivent changer", il défend "un nouveau compromis entre toutes les forces progressistes du pays".

Fédération des "progressistes"

"L'idée pourrait être de bâtir une maison commune dans laquelle chacun se retrouve", explique-t-il, à un moment où la gauche apparaît pourtant divisée.

"Si nous restons tous dans nos chapelles et nos boutiques à défendre nos prés carrés, nous ne nous en sortirons pas. Nous devons créer demain une maison commune, une fédération, ou une seule formation, tout est ouvert, mais en tous cas, c'est le chemin à suivre. Le paradoxe, c'est que les différences, aujourd'hui entre les partis de gauche sont beaucoup moins importantes qu'elles ne l'étaient hier", plaide Manuel Valls.

Le Premier ministre regrette d'ailleurs à nouveau "l'erreur" de ne pas avoir "tendu la main" à François Bayrou lors de la présidentielle de 2012. Autre argument en faveur de l'union invoqué par le Premier ministre: "La menace d'une droite dure et d'une extrême droite qui progresse."

Reprenant son avertissement lancé en septembre que l'extrême droite est aux portes du pouvoir -une "réalité" dit-il à L'Obs-, Manuel Valls souligne que, face au FN, le "camp progressiste, lui, est divisé, morcelé, sur la défensive".

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