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PS : sanctions contre des députés "frondeurs"

Certains députés socialistes "frondeurs" ont été écartés de commissions clés de l'Assemblée nationale. Le président du groupe PS réfute l'idée de "sanctions".

Le président du groupe PS à l'Assemblée Bruno Le Roux le 16 septembre 2014. (archives)

Crédit : AFP / PATRICK KOVARIK

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Bruno Le Roux, qui a annoncé la mise à l'écart de certains députés "frondeurs" de commissions clés de l'Assemblée nationale, assure que "ce ne sont pas des sanctions". La décision du président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale provoque pourtant une nouvelle poussée de tension au sein du groupe, certains y voyant une "purge". 

A l'occasion du renouvellement annuel de la composition de ces commissions, Bruno Le Roux a procédé à des changements concernant 26 des 289 députés socialistes. Cinq élus doivent notamment quitter la commission des Affaires sociales contre leur gré. 

"On débat vivement des 'déplacements' de députés", a rapporté un frondeur. "La purge des frondeurs passe mal". "Catherine Lemorton est ivre de rage contre Bruno Le Roux", fâchée notamment d'avoir appris par SMS les changements dans la commission qu'elle préside, a affirmé un autre participant. Cette présidente de commission a insisté auprès de l'AFP sur le besoin d'avoir "des gens politiquement et techniquement forts sur les budgets sociaux et surtout sur la loi Santé qui arrive".

Ecartés de la Commission des Affaires sociales

Christian Paul, Gérard Sebaoun, Fanélie Carrey-Conte, Barbara Romagnan et Linda Gourjade qui se sont abstenus lors du vote de confiance au gouvernement de Manuel Valls le 16 septembre ont été ainsi remplacés au sein de la commission des Affaires sociales par des socialistes soutenant le gouvernement, a indiqué Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry, avant la réunion.

"On ne règle pas au groupe socialiste des problèmes politiques par une purge. Nous (les frondeurs) ne sommes pas favorables à la remise en cause des prestations familiales, comme la prime naissance ou la réduction du congé parental. Donc sortir de la commission des Affaires sociales des parlementaires qui défendent cette position serait une très mauvaise chose", a jugé son collègue Christian Paul.

Possibilité de débattre dans n'importe quelle commission

Pour Patrick Mennucci, "c'est normal: ils ont franchi une ligne en ne votant pas la confiance et il faut s'assurer d'une majorité en commission des Affaires sociales sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale". "Ce n'est pas une purge, il ne faut pas exagérer, Jean-Marc Germain a vu son vœu exaucé", a ajouté l'élu des Bouches-du-Rhône.

Jean-Marc Germain avait pris les devants en annonçant son souhait de quitter la commission des Affaires sociales pour celle des Affaires étrangères. Mais, a estimé Christophe Borgel, ces changements de postes "n'intéressent pas les Français". Tout député peut participer aux débats sur tel ou tel texte dans n'importe quelle commission, mais seuls les membres ont le droit de vote dans leur commission.

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