On refait le monde avec :
- Yves Thréard directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Jean-Luc Mano, conseiller en communication
- Annie Lemoine, journaliste
- Philippe Besson, écrivain
En pleine crise du porc, deux problèmes principaux ont été abordés aujourd'hui lors de la table ronde au ministère de l'Agriculture. Celle des surplus, puisqu'il y a eu des invendus la semaine dernière et surtout, celle de la reprise des cotations au marché de Plérin dans les Côtes-d'Armor. Il y en aura à nouveau demain mais sans les deux principaux industriels.
Au final à moyenne échéance, il va falloir en faire quoi de ce prix d'1,40 euros le kilo ? Et bien au-delà du prix, il va falloir sacrément la réformer cette agriculture française.
On ne peut pas échapper à une réforme structurelle
Annie Lemoine, journaliste
Pour Annie Lemoine "c'est ce que Stéphane Le Foll est en train de faire, une annonce des réformes structurelle. On ne peut pas y échapper. Il y a une crise générale. Les éleveurs ont la corde au cou, les Allemands sont meilleurs. On sait que l'embargo de Poutine a fait souffrir tout le monde et nous les premiers puisqu'on était les plus faibles. Donc on ne peut pas éviter des réformes structurelles. La grande distribution s'est très largement gavée et le producteur n'est pas assez rétribué. Ils ne peuvent plus continuer comme ça, il faut qu'ils gagnent leur vie ces éleveurs."
Le problème est plutôt à Bruxelles
Yves Thréard directeur adjoint de la rédaction du Figaro
De son côté, Yves Thréard estime que "l'aspect du problème n'est pas tellement à Paris, même s'il faut beaucoup de courage pour intervenir. Le problème est plutôt à Bruxelles. On était dans un système de PAC (politique agricole commune) dont la France a largement bénéficié pendant des années. Ce qui était normal d'une certaine façon car c'était le premier pays agricole en Europe. Mais quand il a été question de revoir et corriger la PAC, de la part des autorités françaises il n'y a pas eu d'anticipation.
De plus, les directives européennes sont d'un tatillon absolument délirant et les producteurs en souffrent. La France convertit les directives agricoles très fidèlement, ce qui fait que les producteurs débordent sous des tracas administratifs énormes. Et enfin, il n'y a pas d'harmonisation sociale à l'intérieur de l'Europe. C'est vrai pour les éleveurs et c'est vrai pour d'autres métiers."
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