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Privatisations : quelle est la stratégie du gouvernement ?

ÉDITO - Le gouvernement se prépare à céder des participations de l'État dans plusieurs entreprises jugées non-stratégiques.

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L'État prépare un train de privatisations. Le Premier ministre Édouard Philippe l'a confirmé après une première annonce de Bruno Le Maire, son ministre de l'Économie : des "parties de capitaux" seront cédées par l'État. Ces cessions interviendront "au rythme et aux conditions les plus intéressantes pour l'État, pour alimenter des fonds qui serviront à financer l'innovation et la recherche", a-t-il été précisé par le chef du gouvernement.

Le projet du gouvernement répond aux promesses du président élu. Emmanuel Macron avait bien précisé, pendant la campagne électorale, qu'il souhaitait une gestion dynamique des participations de l'État. Car le poids de ce dernier, dans sa centaine de sociétés, frôle aujourd'hui les cent milliards d'euros. Emmanuel Macron veut retirer à la puissance publique des tâches de gestion dans le secteur concurrentiel, pour lesquelles l'administration n'est pas franchement compétente. Enfin, c'est le cœur du dossier, il s'agit de récupérer rapidement dix milliards d'euros pour financer l'innovation. C'est l'une des clés de la transformation de l'économie nationale, promise par le chef de l'État.

Pour savoir quelles sont les entreprises concernées, deux éléments sont à prendre en compte. Il faut, tout d'abord, que les parts de l'État soient logées dans des entreprises dont les participations sont facilement négociables. En clair, il s'agit en priorité de sociétés cotées en Bourse. Si le prix demandé est correct, il y aura très vite des investisseurs.

De plus, il y a des territoires quasi interdits. Pour des raisons politiques, à l'exemple d'Airbus car nous avons un accord égalitaire avec l'Allemagne. Il y a aussi des raisons sociales, comme EDF, financières comme Areva ou la SNCF qui sont trop mal en point, ou de souveraineté comme Eutelsat. Il faut donc plutôt s'attendre à la vente de morceaux d'entreprises comme Aéroports de Paris, Air France-KLM, Orange, Engie ou la Française des Jeux. Ces entreprises ont un fort pouvoir d'attraction et les acquéreurs potentiels sont déjà dans les starting-blocks. Qu'en est-il alors du calendrier ? Sous réserve que les conditions de marché, c’est-à-dire la bonne santé de la Bourse se confirme, la machine devrait s’ébranler avant la fin du mois de septembre.

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