François Bayrou ne voulait pas annoncer, ce dimanche 1er mai, qu'il serait candidat à l'élection présidentielle de 2017 si Alain Juppé échouait à remporter la primaire de la droite, mais c'est tout comme. Le président du Modem a expliqué que dans ce cas de figure il "exercera sa liberté". Un terme assez vague qu'il a tenté de préciser : "Je ferai les choix nécessaires pour que ce que je crois précieux pour l'avenir du pays soit représenté dans l'élection présidentielle, a-t-il indiqué. Non seulement représenté, mais entendu et soutenu par les Français."
Crédité d'environ 12-14% des intentions de votes dans les sondages actuellement si le premier tour de l'élection présidentielle se déroulait aujourd'hui, François Bayrou justifie ce manque de clarté en expliquant qu'il ne "veut pas fournir de titre" aux journalistes. "Je ne reporte pas les décisions, assure-t-il. Mon soutien va à Alain Juppé et à lui seul, je n'aurai aucun engagement avec un autre candidat car ce qui est en jeu est plus important notre pays est au bord de l'effondrement sur lui-même."
Plus largement, le maire de Pau a réaffirmé qu'il "redoute le mécanisme de la primaire", organisée pour la première fois à droite en vue de la présidentielle. "Et quand je le vois se dérouler, je ne suis pas rassuré, parce que l'on assiste à une course à la surenchère", déplore-t-il.
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