Quand un grand patron se penche sur les propositions économiques des candidats à la primaire de de la droite, voilà ce que donne ses conclusions. À ses yeux, François Fillon est "celui qui a le plus réfléchi". Tout comme Alain Juppé. Mais, précise-t-il, "Alain Juppé c'est la version rigide du chiraquisme". À propos de l'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy ? "Personne ne sait ce qu'il va faire", concède-t-il. "Quand à Bruno Le Maire, c'est un écrivain", dit-il enfin. Certains vont devoir bosser un peu plus pour séduire les dirigeants d'entreprise.
Bruno Le Maire, a annoncé, s'il était élu président, qu'il voulait baisser de 90 milliards d'euros, mais pas davantage, les dépenses publiques sur le quinquennat. Aller au-delà de 90 milliards, comme l'envisagent Nicolas Sarkozy et François Fillon, obligerait selon lui à prendre "deux mauvaises décisions pour les Français: renoncer à tout investissement supplémentaire" en matière de justice et de défense.
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