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Primaire de la gauche : Christophe Borgel annonce "neuf dépôts de candidature"
INVITÉ RTL - Selon le président du comité d'organisation de la primaire de la gauche, neuf personnalités ont déposé leur candidature pour participer au scrutin du mois de janvier.
Le député Christophe Borgel (PS) à Paris le 14 juin 2014.
Crédit : LCHAM/SIPA
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Neuf candidats sont en première ligne. Ce jeudi 15 décembre marquait la date limite des dépôts de candidature pour participer à la primaire de la gauche, organisée les 22 et 29 janvier prochains. Invité de RTL, Christophe Borgel a ainsi annoncé que "neuf dépôts de candidature ont été enregistrés". Parmi ces dépôts, "soit des noms qui déposent au nom d'un des partis organisateurs, soit des candidats socialistes".
Cependant, certains candidats pourraient être écartés de la ligne de départ si les conditions ne sont pas pleinement remplies. "La Haute autorité est en train d'étudier tous ces dossiers et dans les 48 heures qui viennent, au plus tard samedi en début d'après-midi, elle indiquera ceux qui sont retenus", explique le président du comité d'organisation de la primaire de la gauche.
Qui de Benoît Hamon, Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Sylvia Pinel, François de Rugy, Jean-Luc Bennhamias, Gérard Filoche et Fabien Verdier lutteront jusqu'au bout ? Gérard Filoche et Fabien Verdier ont-ils réussi à réunir suffisamment de parrainages ?
Déjà 7.500 bureaux de vote
En cas d'échec de ces deux derniers, ils seraient donc sept candidats encore en lice, comme ce fut le cas lors de la primaire de la droite et du centre en novembre dernier. Et le challenge est de taille pour la gauche alors que le scrutin de la droite a connu un véritable succès populaire avec plus de quatre millions d'électeurs au premier et au second tour. Un résultat qui n'inquiète pas Christophe Borgel. "Je ne crois pas qu'en voyant le programme de François Fillon ou le danger représenté par Marine Le Pen, les électeurs de gauche qui croient en nos valeurs ont envie de regarder la division aller jusqu'à la présidentielle", explique-t-il. La confiance est donc de mise à gauche : "Quand je vois les instituts de sondage donné entre 4 et 8% de l'électorat qui dit vouloir aller voter, c'est à dire entre 2 et 3 millions, je me dis que la dynamique va prendre".
La gauche va dès lors devoir mettre en place suffisamment de bureaux de vote pour satisfaire cet électorat. À l'heure actuelle, Christophe Borgel évoque 7.500 bureaux de vote "bouclés" avec déjà un lieu, un président et des volontaires. Un chiffre qui pourrait encore augmenter en fonction des besoins et des attentes des électeurs.
