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Mélenchon-Hamon : 78% des électeurs de gauche pour une alliance

Malgré les refus systématiques des deux candidats de s'effacer au profit de l'autre, le peuple de gauche est plus que favorable à une union, selon un sondage Ifop.

Jean-Luc Mélenchon et Benoit Hamon le 21 janvier 2010 à Paris.

Crédit : CHAMUSSY/SIPA

Léa Stassinet

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C'est Benoît Hamon qui le dernier lui a tendu la main, sans succès. Mercredi 29 mars, après avoir fustigé le "jeu morbide" et la "vieille politique" de Manuel Valls qui venait d'annoncer son soutien à Emmanuel Macron, le candidat socialiste avait appelé Jean-Luc Mélenchon mais aussi les communistes à "unir leurs forces" aux siennes. 

Un appel sèchement rejeté par le candidat de La France insoumise quelques minutes plus tard. Devant 5.000 personnes réunies au Havre, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : "J'ai marché mon chemin, sans ne céder à rien, je ne vais pas commencer aujourd'hui ! À faire le contraire ou à m'engager dans je ne sais quel arrangement qu'on me suggère de faire". "Je ne dépends que de vous !", a-t-il martelé à l'attention de son public, "c'est à vous que j'ai fait la promesse, je ne négocierai rien, avec personne !", a poursuivi le candidat. 

Qu'importe, une large majorité des électeurs de gauche souhaite malgré tout que les deux hommes s'allient. C'est ce qui ressort d'un sondage Ifop publié ce mardi 4 avril par L'Obs. 78% des sympathisants de gauche se disent favorables à une candidature unique de la gauche pour le premier tour de l'élection présidentielle. C'est auprès des supporters de Benoît Hamon que ce souhait est le plus fort : 93% d'entre eux souhaitent un rassemblement, alors qu'ils ne sont "que" 73 % du côté des électeurs potentiels de Jean-Luc Mélenchon. 

Pierre Larrouturou, ancien socialiste et cofondateur du mouvement Nouvelle Donne fait partie du collectif "Une victoire, pas deux défaites", qui a commandé ce sondage. Il veut continuer à croire à cette union. "Tous deux veulent en finir avec notre système monarchique, c'est l'occasion", explique-t-il à L'Obs. "Ou bien on laisse la droite arriver au pouvoir, ou bien on se met ensemble pour gagner !", assène-t-il. 

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