Pierre-René Lemas n'a pourtant pas la réputation d'être un dézingueur. Mais l'ex-secrétaire général de l'Élysée (de 2012 à 2014) ne digère manifestement pas d'avoir été démis de ses fonctions de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations par celui qui était, au début du quinquennat de François Hollande, son subordonné. Il avait fait connaître son envie de poursuivre son mandat jusqu'en 2019. C'est Le Figaro qui raconte ce coup de colère dans le détail dans son édition de ce lundi 25 septembre.
Cela s'est passé jeudi 21 septembre à Paris au cours de son pot de départ, devant un parterre de personnalités du monde de la banque notamment. Pierre-René Lemas a prononcé un discours parsemé de petites piques sur ce nouveau pouvoir qui se croit si moderne. "Peut-être qu'après tout la France est réformable", a-t-il, par exemple, ironisé dans une allusion évidente à la petite phrase d'Emmanuel Macron sur les Français et les réformes. Ou encore : "Je lis ici ou là qu'il faut enfin faire ce que nous avons déjà fait". Pierre-René Lemas a ouvertement fustigé le "manque de gratitude" du chef de l'État.
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