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Otages : Marine Le Pen ne paierait pas de rançon si elle était présidente

Marine Le Pen a déclaré que si elle était présidente de la République, elle ne paierait pas rançon pour les otages.

Marine Le Pen en visite à Châlons-en-Champagne, le 11 novembre 2014 (archives).

Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

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En payant des rançons, "on fait monter le prix des otages", a estimé Marine Le Pen, qui a déclaré mercredi 10 décembre que si elle était présidente de la République, elle ne paierait pas de rançon pour obtenir la libération d'otages.

Commentant sur BFMTV et RMC le retour de Serge Lazarevic après trois ans au Sahel entre les mains d'Aqmi, l'eurodéputée s'est interrogée sur "une stratégie ancienne, qui ne date pas de François Hollande" consistant à verser des rançons aux preneurs d'otages.

Là, on met en danger la vie ou la liberté de futurs otages

Marine Le Pen

Si elle était présidente, "la stratégie changerait", "je ne paierais pas de rançon". "Là, on met en danger la vie ou la liberté de futurs otages", a argumenté la dirigeante frontiste.

Diane Lazarevic a fait preuve d'une "grande dignité"

"En payant régulièrement des rançons, on fait monter le prix des otages", selon elle. Les méthodes à l'américaine ou à la russe, avec le refus de négocier des rançons, "ce sont les meilleures, ce sont celles qui permettent de limiter l'attractivité de ces prises d'otages", a estimé Marine Le Pen.

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Elle a par ailleurs rendu un hommage particulier à la fille de Serge Lazarevic, qu'elle a trouvée d'une "grande dignité" et qui a "réussi à s'extraire de son cas personnel pour parler des otages en général".

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