Alors que les tractations se poursuivent pour la formation du premier gouvernement Macron, une personnalité a beaucoup fait pour attirer l'attention du nouveau président : Nathalie Kosciusko-Morizet. La cheffe de l'opposition Les Républicains à Paris avait pourtant commencé par refuser de signer, lundi 15 mai après-midi, la tribune des élus LR qui appelaient à "saisir la main tendue" d'Emmanuel Macron. Mais elle s'est ravisée, deux heures après sa parution, à la surprise générale. Il faut dire que la veille encore, l'ancienne candidate à la primaire de la droite se disait plus que sceptique, en "off", sur la capacité d'Édouard Philippe, s'il devait être nommé premier ministre, à emmener avec lui des troupes significatives de son camp.
L'ancienne ministre de l'Écologie aurait en fait été, selon ses proches, assez surprise de voir cette nomination confirmée le lendemain matin. "Voir le mec physiquement à Matignon a changé les choses", confiait-on mardi 16 mai au soir. "NKM" est en tout cas l'une des rares candidates aux législatives à avoir pris le risque de signer cet appel.
Résultat : les spéculations vont bon train sur l'éventualité de son entrée au gouvernement. Et plus encore depuis qu'elle a révélé avoir largement contribué à donner de l'ampleur à cet appel, en sollicitant par mail mardi matin tous les élus qui l'avaient parrainée pour sa candidature à la primaire de la droite (120 d'entre eux ont répondu favorablement à la sollicitation).
Mais ses proches ne l'imaginent pas pour autant forcément récompensée. Hors micro, mardi soir, on jurait autour de l'ancienne candidate que si elle n'avait pas cessé d'échanger avec Édouard Philippe - par textos notamment - depuis son arrivée à Matignon, elle n'avait, à cette heure, pas reçu de proposition de maroquin, et pas eu le moindre échange direct avec Emmanuel Macron. "Il y a trois chances sur quatre qu'elle ne soit pas ministre demain", lâchait même un proche.
Le calcul serait tout autre : "Soit ce qu'elle fait finit par attirer l'attention du président, soit non. Mais elle regagne la cohérence idéologique qui lui manquait pendant la campagne de François Fillon. Ça colle à son ADN, et ça colle à l'ADN de Paris". Traduction : si sa bienveillance envers Emmanuel Macron ne lui permet pas de décrocher un poste ministériel, elle pourrait au moins la remettre en selle pour les municipales à Paris en 2020. Paris dont les habitants ont voté à 35% pour Emmanuel Macron au premier tour.
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