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Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon
Crédit : AFP
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Le peuple de gauche veut une candidature unique. C'est ce qui ressort d'un sondage Odoxa pour Franceinfo publié ce vendredi 17 février. Près de 60% des sympathisants de gauche militent pour une seule candidature, contre 40% des Français. Et pour la porter, ces même sympathisants ont une préférence pour le tout récent vainqueur de la primaire de la gauche.
Même s'ils sont 40% à estimer qu'il n'y a aucune raison que l'un se désiste au profit de l'autre, 44% d'entre eux souhaiteraient que Benoît Hamon incarne cette candidature unique. Ils ne sont que 16% à espérer son désistement au profit de Jean-Luc Mélenchon.
Un tel scénario a-t-il des chances de se produire ? Benoît Hamon a en tout cas évoqué ce vendredi matin le début d'un dialogue avec le candidat de la France insoumise, dans la perspective d'un éventuel rassemblement de la gauche à l'élection présidentielle. "Ce ne sera pas facile, il le sait comme moi", a concédé le candidat du Parti socialiste. "Nous devons discuter des conditions dans lesquelles ce rassemblement est possible et qui est au bout du compte entre Yannick Jadot, entre Jean Luc Mélenchon, moi-même, le mieux à même de représenter la gauche demain au second tour de l'élection présidentielle sur un projet qui pourrait être commun", a déclaré Benoît Hamon vendredi 17 février sur Franceinfo, sans jamais évoquer un retrait de sa part.
Le candidat a également cité les points de convergence entre lui et Jean-Luc Mélenchon, notamment sur la "volonté d'engager la conversion écologique de notre économie", "l'aspiration à une VIème République" ou encore "la volonté de partager le travail pour créer des emplois". Mais le désaccord le plus profond entre les deux hommes qui pourrait réduire à néant tout projet d'alliance, concerne l'UE. "Ce qui nous sépare sans doute, c'est la conception de la construction européenne", a concédé Benoît Hamon.
Dans une lettre à destination du candidat socialiste dont l'AFP a eu copie vendredi 17 février, Jean-Luc Mélenchon détaille ses conditions. Il souhaite que le candidat du PS s'affranchisse du quinquennat de François Hollande et lui demande également de ne pas nouer d'accord avec Emmanuel Macron. Enfin, le candidat de la France insoumise souhaite que l'investiture aux élections législatives soit retirée à Myriam El Khomri à Paris, ou encore à Manuel Valls dans l'Essonne. Ce à quoi Benoît Hamon avait déjà répondu, en disant début février refuser "d'offrir la tête politique de qui que ce soit".
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