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Législatives 2017 : "Les partis doivent se remettre en cause radicalement"

BILLET - Les élections législatives paraissent devoir être meurtrières pour la gauche comme pour la droite. Nombre de figures parmi les plus illustres risquent de rester sur le carreau.

Nicolas Domenach

Crédit : Maxime Villalonga

Nicolas Domenach & Loïc Farge

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"Les sondages sont accablants pour les candidats du Parti socialiste, mais aussi pour ceux de la droite, qui marchent vers l'élection comme on avance vers l'échafaud, car ils n'y croient plus, et se battent sans même l'énergie du désespoir", décrypte Nicolas Domenach à l'approche du premier tour des législatives. "Même la star Nathalie Kosciusko-Morizet, la flamboyante NKM, confiait au Parisien (daté 6 juin, ndlr). 'Dans dix jours ma voix peut s'éteindre !'", poursuit-il.

Le journaliste note que NKM est "mal partie, comme d'autres, et non des moindres, qui pourraient disparaître lors de ce scrutin", citant notamment Najat Vallaud-Belkacem à Villeurbanne, Benoît Hamon à Trappes, ou Cécile Duflot et Jean-Christophe Cambadélis à Paris. "Tous ont l’angoisse de la défaite, car tout a basculé, et ils représentent désormais le vieux monde politique vermoulu qui s'écroule sur eux", ajoute-t-il.

Pour Nicolas Domenach, "les partis de gauche surtout, mais de droite aussi, et d'extrême droite comme d'extrême gauche également, vont connaître des turbulences et devront se remettre en cause radicalement s’ils veulent survivre".

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