La République En Marche compte bien s'imposer aux élections législatives. Le mouvement politique fondé par Emmanuel Macron a investi 526 candidats pour le scrutin. Selon le site du parti, 266 femmes et 260 hommes représenteront la majorité présidentielle et "l'objectif de plus de 50% de candidats issus de la société civile est respecté". Selon un sondage, La République En Marche (REM) est en tête des intentions de vote par rapport aux autres partis, avec 32% pour le premier tour du scrutin. Les Républicains et le Front national en légère baisse stagnent à 19%, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi 18 mai.
Le parti a utilisé une stratégie bien précise : investir un maximum de candidats. Mais la subtilité réside dans les circonscriptions où aucun candidat ne se présente. Dans certains cas, La République En Marche a tenu à nouer des alliances et laisser la voix libre à des candidats Les Républicains. Dans d'autres cas, le mouvement politique a préféré investir des candidats afin de mener une bataille, le plus souvent contre des élus socialistes.
La République En Marche a fait la part belle aux Républicains, et en particulier aux juppéiste. Ainsi, Nathalie Kosciusko-Morizet (Paris), Thierry Solère (Hauts-de-Seine), Agnès Firmin Le Bodo, candidate à la succession d'Édouard Philippe (Seine-Maritime), et Frank Riester (Seine-et-Marne) n'auront-ils pas d'opposant issus de ce parti dans leurs circonscriptions. Idem pour le candidat UDI Yves Jégo (Seine-et-Marne). Ils ont tous appelé à accepter "la main tendue par Emmanuel Macron" dans une tribune, quelques jours auparavant. "Plutôt que les anathèmes, les caricatures, les exclusions, nous demandons solennellement à notre famille politique d’être à la hauteur de la situation de notre pays et de l’attente des Français, qui, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, attendent de nous d’être au rendez-vous de l’intérêt général", écrivaient-ils.
Le président de la commission d’investiture de REM, Jean-Paul Delevoye, confirme au Monde qu'il s'agit de "gestes politiques en faveur d’hommes ou de femmes qui traduisent la volonté de construire une offre politique nouvelle, en tenant compte de la sincérité de leur soutien".
Chez les socialistes, d'autres élus ont également été protégés de tout affrontement avec un candidat La République En Marche. Dans cette liste, on retrouve Stéphane Le Foll (Sarthe), Marisol Touraine (Indre-et-Loire), Myriam El Khomri (Paris), George Pau-Langevin (Paris) et Ericka Bareigts (La Réunion). On peut y ajouter Manuel Valls qui se présente sous l'étiquette "majorité présidentielle" et ne fait aucune mention du Parti socialiste et de La République En Marche.
En revanche, La République En Marche a décidé d'investir un candidat face à Gilles Boyer, ancien directeur de campagne d'Alain Juppé (Hauts-de-Seine). Même chose pour Cécile Duflot, qui est candidate à Paris. Elle affrontera Pierre Person, le fondateur des Jeunes avec Macron.
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