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Le Debrief du Grand Jury du 11 mai 2014 - Alain Juppé

Les journalistes Jérôme Chapuis, Alexis Brézet et Eric Revel ont débriefé le passage du maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé au "Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI"

Alain Juppé
Le Debrief du Grand Jury du 11 mai 2014 - Alain Juppé
La rédaction de RTL
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"Ce soir on en a trouvé Juppé l'européen", remarque d'entrée Jérôme Chapuis. "L'Européen en effet, abonde Alexis Brézet, et notamment sur des questions où il est assez seul", comme celle sur le traité de négociation de libre échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis, pourtant critiqué par des nombreux responsables politiques à droite.

L'Europe, c'est actuellement la question ukrainienne, et sur ce sujet, Alain Juppé n'a "pas été tendre avec Hollande", estime Alexis Brézet. Le journaliste du Figaro relève par ailleurs "le petit coup de chapeau adressé par Alain Juppé à Nicolas Sarkozy" pour sa gestion de la crise géorgienne à l'été 2008, lui qui s'était rendu à Moscou, à la différence de François Hollande aujourd'hui.

Il est plus dans une attitude constructive et pacifique que belliqueuse

Eric Revel

Sur la politique intérieure, Alain Juppé a joué la carte du rassemblement. "Il a été gentil avec Nicolas Sarkozy en disant 'sa prise de parole sur l'Europe sera la bienvenue', gentil avec Jean-François Copé, en disant 'il dirige bien l'UMP', mais aussi avec François Bayrou".

"Seule méchanceté contre son propre camp", relève Alexis Brézet : l'attaque contre Henri Guaino. Alain Juppé à appelé l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a quitter l'UMP, après qu'il ait annoncé qu'il ne voterait pas pour la tête de liste UMP aux européennes en Ile-de-France, Alain Lamassoure.

Un destin présidentiel ?

À écouter aussi

Reste la question de 2017, et l'éventuelle candidature d'Alain Juppé pour représenter la droite. "On a compris en creux qu'Alain Juppé ne se voyait pas aller à la confrontation avec Nicolas Sarkozy", décrypte Jérôme Chapuis.

"Il ne le dit pas, note Eric Revel, mais on sent bien qu'il est dans la position du juge de paix de la droite, qu'il met tout le monde d'accord. Il est plus dans une attitude constructive et pacifique que belliqueuse."

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