"Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots ! Paroles et paroles", se désole Pascal Praud. "Il y a du Alain Delon chez Manuel Valls, même s'il n'y a pas beaucoup de Dalida chez Christiane Taubira", poursuit-il. "Hélas, le Premier ministre chante faux. S'il existe un homme en France qui a souhaité le départ de la ministre de la Justice, c'est bien lui", analyse le journaliste. "Christiane Taubira était ingérable, indépendante et socialiste : ça fait beaucoup, et cela irritait l'homme de Matignon", note-t-il.
"Néanmoins Manuel Valls a poursuivi dans la langue de guimauve : 'J'espère que nous nous croiserons dans des concerts et à l'opéra'. Au concert des Enfoirés, pourquoi pas ? Ou au bal des faux-culs, qui sait ?", lance Pascal Praud. "Mais à l'opéra, non !", clame-t-il. "La prochaine fois que Manuel Valls croisera Christiane Taubira, ce sera sur son chemin. En 2017, pourquoi pas ?", conclut-il.
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