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"La déchéance de nationalité, il faut la tenir", affirme Bruno Retailleau

REPLAY / INVITÉ RTL - Le président du groupe Les Républicains au Sénat, et nouveau président du Conseil régional des Pays de la Loire, regrette que François Hollande "renie ses engagements".

Bruno Retailleau, invité de RTL le 22 décembre 2015
Crédit : Ambre Lefèvre / RTL.fr
"La déchéance de nationalité, il faut la tenir", affirme Bruno Retailleau
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"La déchéance de nationalité, il faut la tenir", affirme Bruno Retailleau
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Claire Gaveau
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La question fait très largement débat. La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux, nés Français, sera-t-elle toujours d'actualité dans les semaines à venir ? Une mesure extrêmement symbolique après les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis, qui divise cependant la classe politique. À gauche, de nombreuses voix s'opposent à ce projet alors que Cécile Duflot refuse de "donner satisfaction à une revendication historique de l'extrême droite"

À droite, le discours est bien différent. Bruno Retailleau "regrette" ce changement de cap de l'exécutif français. "On est dans le zig zag et encore une fois, il prend un engagement pour le renier quelque semaine plus tard", dénonce le président du groupe Les Républicains. "La déchéance de nationalité a été prise dans un lieu solennel, il faut la tenir", affirme-t-il. 

Pour autant, celui qui a été élu au Conseil régional des Pays de la Loire lors des dernières élections régionales n'a pas dit son dernier mot. Un vote contre le texte de loi n'est pas encore d'actualité. "J'attends de connaître le texte, j'ai toujours eu une seule ligne. Si c'est utile, on votera", clame-t-il regrettant une nouvelle fois "le reniement des propositions" de François Hollande.

L'union nationale, toujours d'actualité ?

Et si le secrétaire général de la CGT définit l'unité nationale comme une "fumisterie" dans les colonnes du Figaro, Bruno Retailleau continue d'y croire. "Je suis prêt à tendre la main, à une seule condition, que cela serve les intérêts des Français, de mon pays", lance-t-il. Avant de déclarer : "Depuis 18 mois, la France est le seul pays où le chômage n'a pas baissé. Si le Président propose des réformes structurelles, nous les voterons".

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Et si le parti Les Républicains est aujourd'hui affaibli par une guerre interne autour de Nicolas Sarkozy et Nathalie Kosciusko-Morizet notamment, le président du groupe au Sénat se veut positif. "La voix de l'opposition n'est pas toujours audible. On a un gros travail de reconstruction, cela passe par les primaires", détaille-t-il. 

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