Le sort de Jacqueline Sauvage est une affaire qui lui tenait à cœur. Le 26 décembre, Benoît Hamon avait publié dans les colonnes de Libération une tribune en faveur de la grâce totale de la sexagénaire, qui avait été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle après le meurtre de son mari, qui l'avait battue pendant près de 50 ans. Partiellement graciée en janvier 2016, François Hollande a finalement usé de son droit de grâce totale, mercredi 28 décembre.
"La décision a été mûrie par le président de la République et je crois qu'elle est juste et humaine", salue le candidat à la primaire de la Belle Alliance Populaire. Un choix "pas simple", estime-t-il, au regard des critiques, notamment des magistrats. Benoît Hamon estime que le cas de Jacqueline Sauvage est un "symbole", qu'elle a commis "l'irréparable" pour se libérer de cette violence mais "qu'elle a payé", en étant incarcérée.
Une position difficile à tenir et qui peut paraître paradoxale au regard du programme de l'ancien ministre de l'Éducation nationale, qui souhaite la proclamation d'une VIe République et mettre un terme à la "monarchie républicaine". Le prétendant à l'Élysée justifie difficilement ce point-là. "En l'espèce de ce droit existant, elle méritait d'être graciée. Cela étant, je crois qu'à l'avenir, pour le fonctionnement de nos institutions, plus la frontière entre les pouvoirs politique et judiciaire sera étanche, mieux ce sera".
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