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Guerre d'Algérie : "Le choix du 19 mars, c'est considérer qu'il y a un bon ou mauvais côté de l'Histoire", estime Nicolas Sarkozy

L'ancien chef de l'État critique le choix de François Hollande de commémorer le 19 mars, date du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie.

Nicolas Sarkozy le 8 décembre 2015.
Crédit : XAVIER LEOTY / AFP
Julien Absalon
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À deux jours de la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, Nicolas Sarkozy déplore ouvertement que François Hollande ait "délibérément" de rendre cet hommage le 19 mars, date qui symbolise le cessez-le-feu proclamé au lendemain de la signature des accords d'Évian entre la France et l'Algérie. À cette occasion, le président de la République va en effet se rendre au Quai Branly pour célébrer la "Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc".

"Choisir la date du 19 mars, que certains continuent à considérer comme une défaite militaire de la France, c'est en quelque sorte adopter le point de vue des uns contre les autres, c'est considérer qu'il y a désormais un bon et un mauvais côté de l'Histoire et que la France était du mauvais côté", critique l'ancien chef de l'État dans une tribune publiée jeudi 17 mars dans Le Figaro

J'ai toujours respecté le choix du 5 mars, un choix de cohésion et d'unité nationale, car il n'opposait pas deux passés

Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy considère également que la date du 19 mars, commémorée pour la première fois par un président de la République, ne représente pas vraiment la fin de la guerre. "Le 19 mars reste au cœur d'un débat douloureux. (...) Le conflit n'avait pas cessé au lendemain des accords d'Évian", indique-t-il en rappelant "le rapatriement des Français d'Algérie", "les victimes des attentats" ou encore "les exactions contre les harkis". Selon lui, ces événements survenus après le cessez-le-feu ne peuvent être "rejetés vers le purgatoire de notre mémoire collective".

Considérant que la guerre d'Algérie "a été un événement dramatique" et que "les anciennes blessures ne sont pas toutes cicatrisées", Nicolas Sarkozy se range sur la ligne de François Mitterrand qui "refusa catégoriquement de reconnaître" la date du 19 mars. Il dit également préférer le choix de Jacques Chirac qui s'était porté sur la date du 5 décembre. "J'ai toujours respecté ce choix, un choix de cohésion et d'unité nationale, car il n'opposait pas deux passés".

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