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Gilbert Collard veut interdire les poursuites judiciaires à son encontre

Le député Rassemblement Bleu Marine a répondu à sa façon à la demande de levée d'immunité parlementaire formulée à son encontre par Jean-Jacques Urvoas.

Le député Rassemblement Bleu Marine Gilbert Collard estime que la torture peut-être parfois nécessaire.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Ludovic Galtier
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Gilbert Collard veut en découdre avec le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas. Le député du "Rassemblement Bleu Marine" (RBM), mouvement qui entretient des liens resserrés avec le Front national, n'a que peu goûté à la demande de levée d'immunité parlementaire (finalement rejetée le 22 février) que le garde des Sceaux a formulé à son encontre auprès de l'Assemblée nationale. En guise de réponse, le député du Gard a choisi l'ironie et le second degré. Il a proposé une résolution visant à suspendre les poursuites à son encontre.
Repérée par Contexte, voilà ce que dit la proposition de résolution. "L’Assemblée nationale, en application de l’article 26 dernier alinéa de la Constitution, requiert la suspension, jusqu’au terme de la présente session, des poursuites pénales engagées contre monsieur Gilbert Collard, député du Gard, par le Parquet de Nanterre pour 'diffusion d’images à caractère violent de nature à porter atteinte à la dignité humaine (...) La proximité d’élections présidentielles et législatives (...) démontre le caractère déloyal de la demande de levée de son immunité parlementaire dans le dessein bien compris de le discréditer auprès des électeurs de sa circonscription'."

Lorsque Le Lab demande à Gilbert Collard, célèbre pour son sens aiguisé de la formule, quel est le but de sa proposition, il répond : "Pour emmerder les imbéciles (...) et montrer l'action liberticide du gouvernement." Le ministre de la Justice avait déposé cette demande de levée d'immunité parlementaire à la suite de tweets du député, dans lesquels il publiait des photos d'exécution de l'État islamique, en réponse à Jean-Jacques Bourdin. Alors qu'il interviewait le politologue Gilles Kepel, le journaliste avait évoqué "les liens pas directs entre Daesh et le Front national, mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d'esprit". Une enquête pour "diffusion d'images violentes" avait été ouverte par le parquet de Nanterre.

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