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Gérard Larcher "n'en veut pas à Claude Bartolone"
REPLAY - La volonté du président de l'Assemblée nationale de voir disparaître le Sénat avait fortement déplu au président de la chambre haute.
Gérard Larcher, invité de RTL, le 4 février 2015
Crédit : Paul Guyonnet / RTL.fr
"Je n'en veux pas à Claude Bartolone". La hache de guerre est-elle enterrée entre les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale ? Gérard Larcher, qui avait refusé de travailler avec le socialiste après qu'il avait évoqué la disparition du Sénat, regrette toujours les paroles de son homologue.
"En avril 2014, quand le président du Sénat était socialiste, il disait que le bicamérisme était l'ADN de la démocratie", assure-t-il. Gérard Larcher déplore également ses mots, prononcés "au détour d'une interview" juste avant un rendez-vous de travail demandé par François Hollande, "qui appelle à l'unité nationale".
Vers plus de transparence
Claude Bartolone assurait au micro de RTL que la véritable raison de la colère de Gérard Larcher était un reportage de France 3 qui évoquait les "dérives financières" de son institution. "Début mars, le Sénat prendra des mesures en termes de transparence, affirme Gérard Larcher. Je soumettrai à un panel la transparence pour qu'elle soit compréhensible par tous les citoyens".
Et d'adresser un petit tacle à son homologue de la chambre basse : "Je vois qu'il est préoccupé aussi. Le bureau de l'Assemblée nationale va débattre sur plus de transparence".
