Au lendemain du crash d'un avion de Malaysia Airlines, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier n'était pas en mesure d'infirmer ou de confirmer la présence de Français à bord du vol MH17, abattu en Ukraine. Selon lui, il reste "34 passagers non identifiés".
"Il est possible qu'il puisse y avoir des Français", mais c'est "difficile à confirmer" pour l'instant, a expliqué le secrétaire d'État aux Transports.
Selon lui, "les informations semblent convergentes" pour Frédéric Cuvillier quant aux circonstances du crash, qui aurait été provoqué par un tir de missile.
Les compagnies aériennes ont dorénavant interdiction de survoler l'espace aérien ukrainien au-dessus de la zone où les affrontements entre l'armée et les séparatistes pro-russes font rage. "Un acte grave, commente Frédéric Cuvillier, qui répond à des procédures d'ordre internationales et européennes."
"Les éléments en possession des autorités internationales ne laissaient pas penser qu'il était possible d'avoir affaire à un armement de telle portée, anti-aérien", justifie le secrétaire d'État. Le fait que des avions de ligne continuent à survoler la zone avait surpris.
"Le président de la République a réagit rapidement et fermement en indiquant que la France demandait clarté et vérité sur ce drame", insiste Frédéric Cuvillier, qui n'exclut pas la mobilisation du Bureau d'Enquête et d'Analyses pour la Sécurité de l'Aviation civile.
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