En revenant à Florange lundi 17 octobre, François Hollande a pris des risques mais il n'aurait pas pu faire autrement, selon Alain Duhamel. "Il aurait pu ne pas revenir à Florange mais il aurait donné le sentiment de se dérober. Il savait qu'il n'avait rien à espérer, que la CGT le snoberait, que FO le boycotterait et que la CFDT aurait des demandes supplémentaires", analyse l'éditorialiste.
Selon lui, Florange est le "totem social de ce quinquennat", le symbole du divorce entre François Hollande et la classe ouvrière. Alain Duhamel rappelle que le candidat socialiste s'était trop avancé pendant sa campagne présidentielle en promettant qu'il y aurait une loi qui empêcherait la fermeture de site industriel en cas de repreneur. Or il n'y a jamais eu de repreneur pour Florange.
Le président avait alors garanti qu'il n'y aurait pas de licenciement et que le site continuerait à travailler par ailleurs. Tout cela s'est effectivement réalisé. "Mais l'idée qu'il en reste dans le monde ouvrier, c'est qu'il a trahi, et chez les Français, qu'il y a eu lâchage." Selon Alain Duhamel, François Hollande "ne peut définitivement pas convaincre les Français au sujet de Florange car la représentation s'est enracinée".
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