Laxistes, Étatistes... François Baroin n'a pas de mots assez durs pour qualifier les politiques des adversaires de François Fillon. Invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI dimanche 26 mars, le sénateur-maire de Troyes a surtout pris en grippe Emmanuel Macron, "le candidat du pouvoir". "Il y a six semaines, il y avait le candidat officiel, Hamon, et puis il y avait un candidat de contrebande, Macron. Et bien, les rôles se sont inversés. Hamon a retrouvé son rôle d'origine, frondeur, et Macron est devenu le candidat de François Hollande."
Voilà pour son analyse politique. Place maintenant à la charge. "C'est un banquier, qui a conseillé le candidat devenu président de la République ennemi de la finance. Il met en place tout un système de matraquage des classes moyennes, il a changé d'avis sur tous les sujets, il ne dit rien sur rien et n'en pense pas plus. Il est temps de dénoncer cette imposture, qui pour moi représente un saut dans le vide sans parachute ou alors avec un sac à dos et sans élastique ou alors ce qui reste du Parti socialiste."
L'uberisation de la société appliquée à la démocratie
François Baroin
Pour François Baroin, il ne fait aucun doute que "Macron, c'est le candidat du Parti socialiste". Nous savons dès à présent qu'il y a des négociations secrètes entre les députés PS sortants et les candidats sur Internet pour avoir l'investiture du PS pour ceux qui sont "En Marche !". Les candidats recrutés par catalogue sur Internet de monsieur Macron sont en général des gens qui ont échoué pendant 20 ans. Tous ces gens sont à la retraite, ils ne sont plus aux responsabilités, ils ne constituent pas une force d'appoint."
Le président de l'Association des maires de France poursuit sa cabale contre Emmanuel Macron, qui souhaite éliminer ce qu'il appelle "les contre-pouvoirs". "Quand Emmanuel Macron veut nationaliser l'Unedic, c'est la suppression du contre-pouvoir social, quand il veut nationaliser le RSA, c'est la suppression du contre-pouvoir départemental, quand il veut nationaliser la taxe d'habitation, c'est la suppression du contre-pouvoir communal, bref, c'est vraiment l'uberisation de la société, appliquée à la démocratie".
90% de ses parrains sont des gens de gauche
François Baroin
Pourtant, les ministres chiraquiens, dont il a fait partie, ne semblent pas partager son analyse. Dominique de Villepin pourrait, à son tour, rallier Emmanuel Macron. "Ça n'est pas mon choix et ce ne le sera jamais. Je resterai toujours fidèle à ma famille politique", lance-t-il, ajoutant que ces ministres ne reflètent en rien ce à quoi ressemble le panel de soutiens du candidat "En Marche !". "90% (de ses parrains) sont des gens de gauche. Si vous prenez les ralliements de ceux qui aujourd'hui sont au gouvernement et qui soutiennent Macron sont évidemment des gens de gauche", égraine-t-il en balayant d'un revers de la main le ralliement à Emmanuel Macron de dix sénateurs centristes dimanche 26 mars.
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