Lors de l'inauguration du Mémorial ACTe consacré à l'esclavage à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, ce dimanche 10 mai, François Hollande s'est de nouveau insurgé, comme il l'avait fait la veille en Martinique, contre les "nouveaux négriers" tels ceux qui œuvrent en Méditerranée pour faire passer des migrants.
Mais il a écarté tout amalgame entre l'esclavage passé, système légal, et les formes présentes d'esclavage, condamnées par les institutions internationales. "La seule dette qui doit être réglée, c'est de faire avancer l'humanité. C'est ce que ce Mémorial (ACTe) nous rappelle", a déclaré le président de la République, restant ferme sur son refus d'indemnisation financière. Quitte à se mettre à dos les syndicalistes guadeloupéens.
S'adressant directement au président haïtien Michel Martelly, chez qui il se rendra mardi, le chef d'État français a dit sa "fierté" de le voir participer à ce 10 mai un peu particulier. Il a souligné "l'exceptionnel combat pour la liberté d'Haïti", "première colonie libre, première république noire ayant fait échec au rétablissement de l'esclavage" par Napoléon en 1802.
Haïti a dû verser une "rançon d'indépendance" à la France jusqu'au milieu du XXe siècle. "Eh bien, quand je viendrai à Haïti, j'acquitterai à mon tour la dette que nous avons", a-t-il affirmé, chaudement applaudi par l'assistance. Son entourage a précisé qu'il s'agissait bien d'une "dette morale".
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