Alain Duhamel est "très content qu'il y ait enfin une émission qui ne dépasse pas 1h15 et qu'on ne se croit pas obligé d'assommer les gens pendant 2h30 en partant dans toutes les directions". Le président de la République donnait, ce dimanche 15 octobre, sa toute première grande interview télévisée, en direct depuis son cabinet de travail à l'Élysée. Il a dû se soumettre aux questions d'Anne-Claire Coudray, de Gilles Bouleau et de David Pujadas, sur son bilan et ses prochaines mesures.
Logement, sécurité, emploi, politique intérieure ou extérieure, lutte contre le harcèlement ou encore formation, le chef de l'État a été interrogé sur de nombreux sujets pendant près d'une heure et quart. "En ce qui concerne les intentions d'Emmanuel Macron, je crois qu'elles étaient double : la première (...) était de se défendre de l'étiquette qu'on essaie de lui coller sur le dos de Président des riches (...). L'autre chose qu'on voyait, c'est qu'il cherchait à donner une interprétation générale, une clarification, un mode d'emploi de sa politique économique et surtout, sociale", détaille Alain Duhamel.
Sur le plan de la fiscalité par exemple, Emmanuel Macron était "très compréhensible par les gens", continue l'éditorialiste, avant de nuancer : "En revanche, quand il s'agit du logement, "le raisonnement est abstrait et difficile à comprendre".
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