Conférence sociale : après la CGT et FO, la FSU "claque la porte"

Après la CGT, FO et Solidaires, la Conférence sociale a perdu un nouveau syndicat à l'ouverture de sa deuxième journée. "Nous avons claqué la porte de la conférence sociale", a déclaré ce mardi 8 juillet la secrétaire générale du FSU, Bernadette Groison. La première fédération de l'Education rejoint ainsi les trois autres centrales syndicales qui avaient annoncé la veille leur boycott du second jour de la grand messe sociale.

"Nous ne restons pas à cette conférence sociale parce qu'elle est trop mal engagée en termes de méthode sur le dialogue social", a ajouté la responsable syndicale. "Nous attendons que le gouvernement clarifie la manière dont il conçoit le dialogue social. Aujourd'hui nous ne pouvons pas être sur un dialogue social unilatéral".

Une lettre envoyée à François Hollande dans la journée

"Nous avons eu le sentiment, hier, que nous avions déjà la feuille de route de clôture (...) alors qu'il y a des désaccords", notamment sur le pacte de responsabilité et les services publics, a-t-elle relevé. La FSU enverrait une lettre, dans la journée, au président de la République pour lui demander comment il comptait "réhabiliter le dialogue social" et connaître ses intentions en ce qui concerne les services publics.

A son arrivée au palais d'Iéna, Bernadette Groison avait déjà signalé que son syndicat pourrait quitter la rencontre s'il n'était pas satisfait des réponses apportées par le gouvernement à ses questions sur le service public.