Ce lundi, le cour d'appel de Paris jugeait Claude Guéant dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur. Il écope finalement de deux ans d'emprisonnement - un an ferme, et un an assorti d'un sursis mis à l'épreuve -, mais aussi d'une amende de 75.000 euros et d'une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans, peines déjà prononcées par le tribunal correctionnel.
L'affaire porte sur des primes en espèce que se versaient chaque mois des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur et qui étaient prélevées sur une enveloppe destinée aux frais d'enquête et de surveillance (FES) des policiers. Le montant global visé par la procédure judiciaire s'élève à 210.000 euros.
L'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy ne devrait toutefois pas faire de prison, les peines inférieures à deux ans de prison étant le plus souvent aménageables. Dans le même temps, les autres prévenus ont eu aussi écopé de peines plus lourdes concernant la prison ou le régime de sursis, mais d'amendes équivalents à celles déjà prononcées en première instance.
Les trois ex-collaborateurs de Claude Guéant lorsqu'il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, lui-même ministre de l'Intérieur à l'époque, ont été condamnés en appel, pour Michel Camux et Daniel Canepa, à un an de prison assorti d'un sursis mis à l'épreuve, et pour Gérard Moisselin, à six mois d'emprisonnement, assortis d'un sursis mis à l'épreuve. Les trois prévenus ont aussi vu leurs amendes confirmées en appel.
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