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Chômage : Pierre Gattaz se dit "catastrophé par l'état actuel du pays"
INVITÉ RTL - Le président du Medef Pierre Gattaz a affirmé qu'il y a "plein de choses à faire contre le chômage", mercredi 27 août, mais qu'il faut pour cela "être compétitif".
Pierre Gattaz, invité de RTL, mercredi 27 août 2014
Crédit : Charlotte Haas / RTL.fr
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Au lendemain de la présentation du gouvernement Valls 2 et à quelques heures de la publication des - mauvais - chiffres du chômages, Pierre Gattaz a tiré une sonnette d'alarme. "Je suis catastrophé par l'état actuel du pays", a-t-il déclaré sur RTL.
Pour le président du Medef, la politique menée par François Hollande au début de son quinquennat n'a pas favorisé l'emploi. "Les charges n'ont pas baissé", a-t-il notamment déploré, expliquant que les chefs d'entreprises "commencent à voir" les bénéfices du CICE, "voté en décembre 2012".
Bravo à Manuel Valls
Pierre Gattaz, président du Medef
Mais Pierre Gattaz a salué le tournant social-démocrate pris avec l'arrivée du nouveau Premier ministre à Matignon en mars dernier. "La sagesse de ce gouvernement, c'est de dire 'jouons cette politique de l'offre'", estime le patron des patrons, qui dit "bravo à Manuel Valls" pour avoir repoussé le dispositif sur la pénibilité.
Le Medef prêt à travailler avec Emmanuel Macron
Le Medef, qui organise ses universités d'été de mercredi 27 août à jeudi, va présenter son projet "un million d'emplois". Pour cela, le syndicat va "mettre sur la table 20 leviers d'accélérateur de croissance", car "il y a plein de choses à faire contre le chômage", assure Pierre Gattaz. "On peut créer de l'emploi à condition que l'on soit compétitif", estime-t-il, en citant par exemple le "travail le dimanche ou après 21 heures".
Pour cela, les chefs d'entreprises vont devoir travailler en étroite collaboration avec le nouveau locataire de Bercy, Emmanuel Macron. "La confiance ça se construit semaines après semaines, mois après mois", prévient Gattaz, qui dit être "comme Saint Thomas", et qui veut "voir les faits et les mesures".
