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Béziers : "Maintenant, Robert Ménard doit virer le café et le couscous", ose Nicolas Domenach

REPLAY / BILLET - Alors que le maire de Béziers, Robert Ménard, a déclaré la guerre aux restaurants kebabs dans sa ville, une initiative politique fait sourire le journaliste.

Nicolas Domenach

Crédit : Maxime Villalonga

Nicolas Domenach & Loïc Farge

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"L'humour est parfois la meilleure réponse aux divagations extrémistes", clame Nicolas Domenach. Le maire de Béziers, Robert Ménard, "s'est mis en tête d'empêcher l'installation en centre-ville de ces kebabs qui lui donnent des indigestions culturelles". L'édile a ainsi précisé : "Nous sommes dans un pays de tradition judéo-chrétienne". Ce qui fait dire au journaliste : "Il faudrait donc bouter hors de la cité tous les aliments, sans parler des éléments d'origine étrangère susceptibles de corrompre notre identité sacrée".

Les réactions moqueuses se sont multipliées à l'encontre d'un maire "qui n'est plus à une casserole près", poursuit Nicolas Domenach. Il préfère retenir une "initiative savoureuse" d'un anti-Ménard : l'organisation d'un festival international du kebab à Béziers, le 6 mai prochain. Pour lui, "cette kebab-party pourrait relancer l'économie d'une ville en souffrance".

"Vous voyez cette dinguerie si l'on fait table rase de l'étranger !"

Nicolas Domenach

Si l'on veut pousser à l'extrême cette logique d'épuration alimentaire, le journaliste affirme qu'il faudrait alors exclure de nos menus : le café, le couscous, la tomate, les haricots, les pommes de terre... La liste est longue. "Vous voyez cette dinguerie si l'on fait table rase de l'étranger !", peste-t-il.

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