"Non, tout ne part pas en Lucette !", lâche Nicolas Domenach

"Je vais essayer de me montrer bon citoyen et de remplir mon devoir d'optimisme", promet d'entrée Nicolas Domenach. "Mais je ne suis pas aidé, car tout ce qu'initie le pouvoir se termine mal", concède-t-il. Le journaliste rappelle que comme le dit un conseiller de l'Élysée, dépité, "tout ce qu'on fait  part en Lucette", en référence au nom de la retraitée avec qui le Président de la République prit un café médiatisé qui tourna ridicule. À ses yeux, il est "difficile de se montrer optimiste, alors que gauche et droite sont prises d'une agitation frénétique pour tenter de trouver des réponses à la montée du Front national".

Où sont donc les bonnes nouvelles qui pourraient nous rendre optimistes ? "Elles passent, mais sur la pointe des pieds et des mots. Discrètement. On les écoute, mais on ne les entend pas", note Nicolas Domenach.

Alain Juppé, c'est le froid sublimé

Nicolas Domenach

Il note qu'à droite, Alain Juppé "a préempté l'identité heureuse". Et ça marche pour l'instant, ce qui montre qu'il y a un désir très profond de positif dans ce pays, selon lui. Il poursuit : "Alain Juppé est le modèle moderne du frigo qui fait chaud et qui vous offre une bière fraîche. Juppé c'est le froid sublimé, lui qui fixe lui-même sa date de péremption à un seul quinquennat. Nicolas Domenach conclut : "La preuve qu'on arrête pas l'optimisme, et que tout ne part par en Lucette mais parfois en Jupette".

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14/06/2025 à 17:26 - 22m59s