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Arbitrage Tapie : un ancien haut fonctionnaire accable Matignon et l'Élysée

L'ancien directeur de l'Agence des participations de l'État pointe la responsabilité de l'exécutif dans l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie.

François Fillon et Christine Lagarde, le 24 mai 2011 à l'Assemblée nationale
Crédit : PIERRE VERDY / AFP
Clarisse Martin & AFP
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Il a pris la parole lors du procès de Christine Lagarde, qui se déroule depuis lundi 12 décembre devant la Cour de justice de la République (CJR). Et accable le gouvernement, dirigé à l'époque par François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy, pour sa prise de décision dans le choix d'un arbitrage pour l'affaire entre Bernard Tapie et l'ancienne banque publique Crédit Lyonnais.

L'arbitrage était "la pire des solutions", assène Bruno Bézard, qui a passé 28 ans au ministère de l'Économie. En 2007 et 2008, alors que l'arbitrage frauduleux se noue, il est à la tête de l'Agence des participations de l'État (APE). "J'ai indiqué au directeur de cabinet [de Christine Lagarde, ndlr] notre position à plusieurs reprises et fait savoir que j'étais disponible pour être reçu", explique le haut fonctionnaire à la présidente de la CJR. Les notes qu'il rédige ne parviennent pas à la ministre et il n'est pas invité à plusieurs réunions décisives.

Le gouvernement, Matignon et l'Élysée y étaient favorables, pour Bézard

Et quand la sentence arbitrale tombe, et octroie plus de 400 millions d'euros au profit de Bernard Tapie, Christine Lagarde renonce à l'attaquer car il y a peu de chances que le recours aboutisse. Une décision que Bruno Bézard, qui travaille désormais pour un fonds d'investissement franco-chinois, critique. "Devant une décision aussi scandaleuse, même si nous n'avions qu'une chance sur mille de gagner, il fallait tenter", tranche-t-il.

L'arbitrage a depuis a été annulé par les juridictions civiles. Il est soupçonné au pénal d'être un colossal détournement de fonds. Pour l'ancien haut fonctionnaire de Bercy, l'affaire ne s'en tient pas là. Si cet arbitrage frauduleux a été décidé, c'est parce que "les membres du gouvernement, Matignon, la présidence de la République" y étaient favorables. Christine Lagarde encourt une peine d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

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