"Mort de #Chirac". En trois mots, Christine Boutin a déclenché une véritable tempête sur Twitter en annonçant le décès de l'ancien président de la République mercredi 21 septembre. Une information démentie par la famille de Jacques Chirac mais malgré tout maintenue par l'ancienne ministre du Logement. "J'ai fait ce tweet parce que j'ai eu l'information dont la source m'a paru sûre (...) J'ai voulu de la sobriété pour montrer mon respect et le deuil que j'éprouvais par rapport à cette disparition", a-t-elle expliqué au micro de RTL.
Une sortie largement pointée du doigt par les internautes mais également par la classe politique. Invité de RTL, Hervé Mariton a parlé d'une "faute". "Je veux dire ma sympathie à l'égard de Jacques Chirac, une sympathie humaine à l'égard d'un homme qui m'a accordé sa confiance. J'ai été son ministre et j'ai toujours eu beaucoup de respect à l'égard des personnes sous lesquelles j'ai pu travailler. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour Jacques Chirac", a-t-il lancé.
Celui qui ne pourra pas porter sa candidature à la primaire de la droite soutient la famille de l'ancien chef de l'État. "Frédéric Salat-Baroux (le gendre de Jacques Chirac, ndlr) a raison, il y a une question de décence. La politique est une chose humaine, bien que difficile, mais qui exige à certains moments qu'on respecte les personnes". Avant de conclure : "Je souhaite que Jacques Chirac et les siens aient la paix qu'ils souhaitent".
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