Au lendemain des élections régionales, les partis politiques repartent au combat afin de tirer les conséquences de ce dernier scrutin avant l'élection présidentielle de 2017. Autant dire que chez Les Républicains, les questions sont nombreuses malgré sept régions remportées en France métropolitaine. Derrière Nicolas Sarkozy, les positions divergent alors qu'Alain Juppé parle d'une "confusion politique totale" sur le plan national. "Maintenant, il faut réfléchir. Le Front national n'a aucune région mais il a sept millions d'électeurs. Personne n'est en situation de faire cocorico aujourd'hui", selon lui.
Invité de RTL, l'ancien premier ministre veut "reconquérir la confiance des Français en répondant à leurs questions, à leurs attentes". Et ce, avec toutes les voix dominantes de l'ancien parti majoritaire alors que Nicolas Sarkozy a annoncé une refonte de l'organigramme en janvier prochain. La cible de cette réforme interne ? Nathalie Kosciusko-Morizet. S'il était opposé à la prise de position de la députée de l'Essonne sur le "ni-ni", Alain Juppé trouve "dommage de se priver de ses talents" alors que NKM occupe aujourd'hui le poste de numéro 2 au sein du parti.
Malgré les divergences, le maire de Bordeaux reste investi à 100% dans sa famille politique. "Je me sens bien dans ma famille, je partage l'essentiel des convictions même s'il y a évidemment des sensibilités différentes et c'est normal dans une grande famille politique", glisse-t-il.
Toutes les voix, toutes les positions sont donc importantes pour avoir un débat constructif. Le meilleur moyen selon lui d'émettre un programme qui répondra aux attentes de la majorité des Français. "Un programme n'est pas simplement l'émanation de 150.000 militants. Il faut qu'une grande partie de la droite et du centre puissent s'exprimer. La ligne politique doit être proposée au plus grand nombre d'électeurs", avance-t-il.
Une priorité qui va de paire avec la volonté d'une primaire "ouverte, transparente et impartiale" qui empêche la tenue d'une élection interne dès le mois de juin comme le réclament certains chefs de file des Républicains. "Il est impossible de répondre à ces conditions dès le mois de juin", affirme Alain Juppé qui réclame une primaire "incontestable" afin d'effacer définitivement les spectres de 2012 où Jean-François Copé et François Fillon s'étaient disputé la présidence du parti, alors l'UMP.
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