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François Fillon, le 8 juillet 2014, à Paris. (archives)
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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François Fillon dément dans le Journal du dimanche avoir demandé à Jean-Pierre Jouyet d'accélérer les procédures judiciaires visant Nicolas Sarkozy et dénonce une "forme de déstabilisation" et de complot". "Je ne peux pas croire que le secrétaire général de l'Élysée ait pu tenir aux journalistes du Monde les propos qui lui sont prêtés", ajoute l'ex-Premier ministre. "Si c'était le cas, ce serait une affaire d'État d'une extrême gravité. Ce serait une tentative de déstabilisation d'un responsable de l'opposition", dénonce-t-il.
Fillon a bien déjeuné le 24 juin dans un restaurant près de l'Elysée avec Jouyet, et son ancien directeur adjoint de cabinet à Matignon, Antoine Gosset-Grainvillle. Mais selon lui, "à aucun moment" ils n'ont évoqué la question des pénalités financières infligées à Sarkozy et réglées par l'UMP. "Il s'agissait d'un déjeuner amical avec Jean-Pierre Jouyet qui a été membre de mon gouvernement, et ce déjeuner a eu lieu à l'invitation et à l'initiative du secrétaire général de l'Élysée", explique Fillon.
Jouyet aurait cependant dit aux journalistes du Monde le 20 septembre que Fillon l'avait à cette occasion pressé d'intervenir pour accélérer les procédures. "Tapez vite, tapez vite! Jean-Pierre, tu as bien conscience que si vous ne tapez pas vite, vous allez le laisser revenir. Alors agissez!", aurait lancé Fillon, accusant l'ex-président d'"abus de bien social", "de faute personnelle".
Je n'éprouve que du dégoût devant de tels procédés
François Fillon
Jouyet a depuis démenti ces propos mais les deux journalistes l'avaient enregistré, avec son assentiment. M. Fillon a lui annoncé une plainte en diffamation contre les deux journalistes et le quotidien Le Monde. "Je ne peux pas ne pas voir dans ces attaques invraisemblables une forme de déstabilisation et de complot", fustige le député de Paris, candidat à la primaire UMP de 2016.
"Je suis candidat à l'élection présidentielle. En trente ans, mon nom n'a jamais été associé à une affaire ou un comportement contraire à l'éthique", souligne Fillon dans le JDD. "J'ai toujours respecté mes adversaires politiques et, a fortiori, les membres de ma propre famille politique. Je n'éprouve que du dégoût devant de tels procédés qui discréditent notre démocratie", dénonce Fillon, qui dit "Stop aux boules puantes !".
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