"Les États-Unis doivent respecter les engagements qui ont été pris. Ce n'est pas simplement leur devoir, c'est leur intérêt. Celui de la population américaine qui est frappée par les dérèglements climatiques car aucun pays n'est à l'abri". François Hollande a mis en garde les États-Unis à la tribune de la COP22, mardi 15 novembre à Marrakech. La conférence pour le climat se tient depuis une semaine dans la ville marocaine, depuis la veille de l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.
Climato-sceptique assumé, Donald Trump avait assuré pendant la campagne présidentielle qu'il dénoncerait l'accord de Paris conclu en 2015 si d'aventure il était élu. Un engagement qui devient un sujet d'inquiétude pour François Hollande, qui professe que l'inaction serait "désastreuse pour le monde et serait dangereuse pour la paix". Pour cette 22ème conférence sur le climat, les quelque 180 États représentés se sont donnés pour objectif de mettre en oeuvre concrètement l'accord sur le climat signé l'an passé, qui prévoit de limiter le réchauffement climatique à 2°C.
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