"A priori, les chances de Macron sont maigres", selon Alain Duhamel

Après avoir entretenu un faux suspens pendant plusieurs mois, Emmanuel Macron annoncera officiellement sa candidature à l’élection présidentielle, mercredi 16 novembre à 10h30, dans un centre d'apprentissage à Bobigny. Pour Alain Duhamel, l'ancien ministre de l'Économie a avancé l’officialisation de sa candidature, car "ses ambitions augmentent et ses espérances diminuent".

D’une part, l’ancien protégé du président de la République est "prisonnier" du calendrier de François Hollande, car en déclarant sa candidature après le chef d’État, son geste résonnerait comme une déclaration de guerre vis-à-vis du président de la République et une trahison. Q'autre part, le leader de En Marche est également contraint de réagir après la poussée dans l’opinion en faveur de Manuel Valls.

"En politique, il ne faut jamais jurer de rien, mais a priori, les chances de Macron sont assez maigres", pour Alain Duhamel, pour qui les choses vont sérieusement se compliquer pour l’ancien banquier de Rothschild quand la gauche aura choisi son candidat : "si c’est François Hollande, il sera quand même embarrassé, si c’est Manuel Valls, il aura un rival de sa génération qui se battra avec lui sur le terrain de la modernité".

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