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Réchauffement climatique : 2018, deuxième été le plus chaud après 2003

L'institut météorologique Météo France publie, ce mardi 28 août, un bilan météorologique provisoire, mais non moins alarmant, sur la période courant de juin à août.

La canicule sévit au Québec

Crédit : AFP

Clémence Bauduin

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Des températures très élevées sur une longue période. "L'été 2018 a été marqué par la persistance quasi continue de températures supérieures aux valeurs saisonnières", explique Météo France en préambule d'une publication sur l'été exceptionnellement chaud qui s'achève. La température moyenne a été "supérieure à la normale de près de 2°C, plaçant 2018 au second rang des étés les plus chauds", annonce l'institut météorologique.

"L'ensoleillement, excédentaire sur la quasi-totalité du pays, a été exceptionnel sur le nord, le nord-est et le centre de l'Hexagone, où il est proche des records de 2003", détaille Météo France. Certaines villes comme le Touquet (Pas-de-Calais), Langres (Haute-Marne), Bourges (Cher) et Nevers (Nièvre) ont déjà reçu un ensoleillement supérieur à la moyenne, constate ce bilan provisoire. 

Ces vagues de chaleur ont désormais tendance à se multiplier. "Sur les 30 dernières années, ça s'est nettement accéléré. En France, il n'y a eu que 8 vagues de chaleur entre 1947 et 1982. Dont celle très connue de 1976. Sur les 35 années les plus récentes, il en a eu 30", expliquait début août à RTL François Gourand, ingénieur prévisionniste à Météo France. Un dérèglement climatique inéluctable pour le climatologue Jean Jouzel, qui prédit notamment 50 degrés tout l'été à Paris d'ici à 30 ans.

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