Donald Trump est le prochain président des États-Unis. Le 20 janvier prochain, il remplacera Barack Obama pour quatre ans à la Maison Blanche après avoir battu son adversaire démocrate Hillary Clinton. Il va alors commencer à appliquer son programme. En terme de politique intérieure, le milliardaire devrait avoir les mains libres pour baisser les impôts, s'attaquer au système de santé Obamacare, en revanche, le monde plonge dans l'inconnu.
Le candidat a promis de revenir sur des accords internationaux, à commencer par l'accord sur le climat de la COP21 à Paris. Juridiquement c'est impossible, sauf que personne ne peut le punir s'il relance la production de charbon, par exemple. De plus, on peut craindre que d'autres pays s'affranchissent eux aussi de leurs engagements dans la foulée. À nuancer tout de même car certains états comme la Californie sont déjà très en avance sur l'énergie verte.
Autre dossier : le TAFTA. Pour protéger les produits made in America, Donald Trump veut remettre en cause plusieurs accords de libre-échange, ce qui arrangerait une partie de la gauche européenne. Il veut aussi sanctionner la Chine en lui imposant des droits de douane de 45%, mais s'il passe à l'acte, on peut s'attendre à un retour de bâton.
Donald Trump veut également annuler l'accord sur le nucléaire iranien. Un accord longuement et difficilement négocié avec l'Iran et la Russie notamment. On ne voit pas bien comment le nouveau président américain pourrait affronter tous ces pays et remettre en cause la parole donnée par le président Obama, d'autant qu'il cherche à s'attirer la sympathie de Vladimir Poutine, qui a d'ailleurs été le premier à le féliciter au lendemain des résultats. Une question se pose : jusqu'où pourrait aller cette réconciliation avec la Russie ? Donald Trump a déjà dit qu'il pourrait reconnaître l'annexion de la Crimée.
Enfin, en Syrie, si le géant de l'immobilier pourrait accepter de soutenir Bachar al-Assad en échange d'un accord avec les Russes contre Daesh, on n'en sait rien. D'autant que lors du deuxième débat télévisé contre sa rivale, le candidat républicain avait déclaré : "Je n’aime pas Assad. Mais Assad fait la guerre à l’État islamique. La Russie fait la guerre à l’État islamique. Et l’Iran fait la guerre à l’État islamique". Entre ces effets d'annonce et ce qu'il fera, il reste bien des questions sans réponse.
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