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Uber accusé de laisser conduire des criminels

Aux États-Unis, la compagnie est accusée de ne pas suffisamment vérifier les antécédents de ses chauffeurs. Les autorités ont déposé une plainte en Californie.

Une voiture Uber à New York (illustration).

Crédit : SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Uber emploie-t-elle sciemment conduire des délinquants ? Les autorités américaines accusent l'application de réservation de voiture de mentir sur la fiabilité des contrôles des antécédents de ses conducteurs. La société laisserait des criminels passer entre les mailles du filet. 

Une plainte a été déposée en Californie mercredi 19 août. Les procureurs de San Francisco et Los Angeles pointent du doigt 25 chauffeurs Uber ayant fait l'objet de condamnations, dont un meurtrier ayant passé 26 ans en prison et plusieurs pédophiles. "Rien qu'à Los Angeles, des délinquants sexuels enregistrés, un kidnappeur, des voleurs d'identité, des cambrioleurs, et un meurtrier condamné ont passé les contrôles ", dénoncent les magistrats. Ces conducteurs avaient initialement été épinglés pour avoir embarqué illégalement des passagers à l'aéroport ou dans la rue, et leur casier judiciaire a resurgi à ce moment-là. 

Uber défend son système de contrôle

La plainte évoque des déclarations fausses ou trompeuses d'Uber. La société est accusée de "faire croire à tort à ses consommateurs qu'elle fait tout pour garantir leur sécurité, et que les contrôles des antécédents par Uber repéreront tout le passé criminel d'un candidat". Or, d'après les deux procureurs, les méthodes de contrôle employées par Uber sont beaucoup moins fiables que celles utilisées pour les chauffeurs de taxis traditionnels. L'entreprise est notamment accusée de ne pas s'assurer de l'identité réelle du conducteur en vérifiant ses empreintes digitales. "Les représentations trompeuses d'Uber représentent un danger particulier pour la sécurité publique, des parents envoyant leurs enfants non accompagnés dans des véhicules Uber", pour aller de l'école à des entraînements sportifs ou des cours de musique par exemple, relève la plainte. Les autorités réclament des contrôles plus fiables et des pénalités financières.

De son côté, Uber convient que "la sécurité est une priorité". Mais conteste la supériorité du système utilisé par les entreprises de taxis par rapport à ses propres méthodes de contrôle. "La réalité est qu'aucun (des deux systèmes) n'est sûr à 100%", explique une porte-parole. Celle-ci indique que les contrôles réalisés en interne sur "des centaines de personnes" ont permis de débusquer des condamnations pour conduite en état d'ébriété, viol, tentative de meurtre, maltraitance d'enfant ou violence. Uber souligne aussi que le système de contrôle des taxis "inclut des gens qui ont été arrêtés mais pas toujours inculpés ou condamnés, ce qui peut créer des discriminations envers les minorités". 

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