Le "Donald show" continue d'exploiter le filon. La voiture, c'est destiné aux victimes de la désindustrialisation. La santé et le médicament, c'est pour tous les conservateurs qui haïssent la couverture sociale instaurée par Barack Obama pour les plus pauvres. Le problème c'est que l'Obamacare a sorti quand même 20 millions d'Américains du désert médical, et qu'il en soulage plusieurs millions d'autres. Il faut trouver un substitut le plus rapide possible. Solution simple : on va exiger d'écraser les prix des médicaments et menacer les usines qui sont hors du pays.
Accessoirement cela permet à Donald Trump, à peu de frais, de pointer du doigt une industrie qui n'a versé que 31.840 dollars pour sa campagne, alors qu'elle a fait un chèque de 3,9 millions pour Hillary Clinton.
Outre-Atlantique, les labos s'en donnent à cœur joie. La pharmacie américaine affiche des prix parfois 80% plus élevés que chez nous pour le même médicament. C'est pour cela que durant sa campagne, Donald Trump avait menacé de faire appel aux importations pour casser les prix. Mais comme entre-temps il s'est engagé à verrouiller les frontières, à rapatrier les usines et à donner des jobs aux cols bleus, il doit trouver aussi une porte de sortie sur ce terrain.
08/20 au Forum économique mondial de Davos. Il veut se confronter cette année à la "montée des populismes". C'est quand même un peu tardif comme choix. Le grand barnum des multinationales n'anticipent finalement plus les grands défis et se contente de les menacer.
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