7 ans, 350.000 morts. Déclenché le 15 mars 2011 avec la répression par le régime de manifestations et devenu de plus en plus complexe avec l'implication de puissances étrangères, le conflit en Syrie entre jeudi 15 mars dans sa huitième année.
Les combats se poursuivent, notamment dans l'enclave assiégée de la Ghouta orientale et autour d'Afrine, dans la région frontalière de la Turquie. L'armée syrienne a réussi à pénétrer mercredi 14 mars dans la ville de Hammuriyeh et à en prendre le contrôle partiel.
L'assaut de la Ghouta orientale, dernier bastion insurgé aux portes de Damas, par les forces syriennes soutenues par la Russie a démarré le 18 février. L'offensive a coupé l'enclave en trois sections, chacune contrôlée par des groupes de rebelles différents.
Les intenses frappes aériennes et tirs d'artillerie quotidiens ont tué plus de 1.220 civils dans l'enclave, dont près de 250 enfants, et fait plus de 4.600 blessés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'offensive du régime, qui se poursuit sans relâche, étouffe la population avec ces bombardements intensifs. Mercredi 14 mars, des dizaines de civils ont été évacués de l'enclave assiégée, au lendemain de l'évacuation de quelque 150 personnes.
Au nord-ouest, ce sont l'armée turque et des supplétifs syriens qui ont quasiment encerclé la ville d'Afrine, principale cible d'une offensive lancée le 20 janvier dernier contre le bastion des Unités de protection du peuple (YPG), considérées comme un groupe "terroriste" par Ankara mais alliées aux Occidentaux dans la lutte antijihadiste.
De nombreux civils tentent de fuir la ville face au spectre d'un siège. Afrine manque d'eau et d'électricité, et les habitants cherchent de la nourriture et des médicaments, faisant craindre un nouveau drame humanitaire.
L'unique voie de sortie d'Afrine étant désormais visée par des bombardements, de nombreux civils décident de se faire aider par des passeurs contre de grosses sommes d'argent pour fuir la ville, selon l'OSDH.
"Afrine sera complètement tombée d'ici ce soir", a assuré mercredi 14 mars le président turc Recep Tayyip Erdogan avant que la présidence tempère ses propos, assurant qu'il espérait en fait que "l'encerclement" de la ville soit "totalement achevé d'ici ce (mercredi) soir". Le conseiller média des YPG Rezan Hedo a dit craindre un "massacre" si les forces de l'offensive turque lancent l'assaut sur la ville.
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