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Syrie : la France visait-elle spécifiquement Salim Benghalem lors des frappes aériennes

REPLAY / ÉCLAIRAGE - Soupçonné d'être le responsable de l'accueil de nos ressortissants dans les rangs de Daesh, le Français aurait été une cible d'un bombardement français en Syrie.

Des membres de l'État islamique (photo d'illustration).
Crédit : TAUSEEF MUSTAFA / AFP
Syrie : la France visait-elle spécifiquement Salim Benghalem lors des frappes aériennes
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Jean-Alphonse Richard & Claire Gaveau
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Trois semaines après les premières frappes aériennes en Syrie, la France continue sa lutte contre l'État islamique. Après avoir attaqué un camp d'entraînement près de Deir Ezzor, c'est le camp de Raqqa, dans le nord du pays, qui a été touché par les frappes. Alors que six jihadistes français sont morts dans cette attaque, la France visait-t-elle volontairement un Français ? C'est la question qui se pose après que Salim Benghalem ait refait surface, selon une information de L'Express.

Ce petit délinquant originaire de Cachan est aujourd'hui soupçonné d'être le responsable de l'accueil de nos ressortissants dans les rangs de Daesh. Mais l'armée et les services spéciaux refusent de cibler un homme et affirmer lutter contre l'organisation de l'État islamique elle-même. Si aucun commentaire n'est fait à propos d'un possible bombardement ciblé, l'ancien leader de la banlieue parisienne est pourtant devenue une priorité de l'antiterrorisme. 

Officiellement, la France n'a pas cherché à tuer délibérément ce compatriote de 35 ans. Un aveu qui poserait une question morale mais aussi juridique. Sur ce plan, la question des frappes visant des Français est loin d'être tranchée alors que l'État s'abrite derrière la légitime défense, selon l'article 51 de l'ONU qui annonce "qu'aucune disposition ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective dans le cas où un membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée". Mais celui-ci ne s'applique que d'État à État, et non à l'encontre d'une organisation terroriste. De son côté, la loi française est très floue. Au point que des proches de jihadistes tués en Syrie pourraient bientôt porter plainte contre l'État français. 

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