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Référendum en Grèce : "C'est la classe ouvrière qui a gagné hier", dit un politologue grec

REPLAY - Dimosthenis Papadatos, politologue et membre du comité central de Syriza, s'est réjoui de la victoire du non à plus de 61% dimanche 6 juillet.

"So, so, so, Solidarité avec le peuple grec" clamaient les milliers de manifestants qui soutenaient la Grèce à Paris le 2 juillet 2015.
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Référendum en Grèce : "C'est la classe ouvrière qui a gagné hier", dit un politologue grec
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Valentin Chatelier
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Dimosthenis Papadatos a tenu à remercier le peuple français, qui a "mobilisé et contribué à la grande victoire du non" au référendum grec du dimanche 6 juillet. Plus de 61% des votants se sont en effet prononcés contre les réformes proposées par les créanciers du pays.

Pour le spécialiste de la vie politique grecque et membre du comité central de Syriza, parti dirigé par l'actuel Premier ministre Alexis Tsipras, c'est une "victoire historique". Une victoire qui entend selon lui être suivie d'effets. "C'est une occasion pour l'Union Européenne sous la direction de forces politiques sociales-libérales de changer d'Europe afin de la maintenir unie", a résumé le politologue. >> EN DIRECT : Suivez la situation de la Grèce après la victoire du "non" au référendum

On doit arrêter avec la recette qui nous a porté ici

Dimosthenis Papadatos

Il est également revenu sur la démission après la victoire du "non" du ministre des Finances, Yanis Varoufakis. "Si j'étais à sa place je resterais", a néanmoins expliqué Dimosthenis Papadatos. Le membre du comité central de Syriza a tenu à faire remarquer que l'ex-ministre est un "économiste et politicien très digne, qui a beaucoup fait pour le gouvernement".

"Après 5 ans d'austérité, après 5 ans où la Grèce a perdu 25% de son PIB, a vu le peuple de ma génération partir à l'étranger et a vu l'Aube Dorée être à la troisième place comme force politique, après toutes ces expériences destructrices, on doit arrêter avec la recette qui nous a portés ici", a résumé Dimosthenis Papadatos. 

Il n'y a pas une guerre entre la France, la Grèce et l'Allemagne, il y a une guerre entre le capital et la classe ouvrière

Dimosthenis Papadatos
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Selon lui, ce n'est pas un combat entre les peuples européens. "Il n'y a pas une guerre entre la France, la Grèce et l'Allemagne, il y a une guerre entre le capital et la classe ouvrière. C'est la classe ouvrière qui a gagné hier", a fait remarquer le politologue. Un politologue qui dénonce par ailleurs la vision des médias européens. "Si vous continuez de montrer ce qu'il s'est passé en Grèce et ce qu'il se passe en Grèce comme une guerre entre les nations et les peuples européens, la seule qui va gagner c'est Marine Le Pen et les forces d'extrême-droite", a lancé Dimosthenis Papadatos.

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